Glyphosate, des conclusions divergentes sur ses effets
Par Sara Gnoni
Le glyphosate n’est pas cancérogène, telle est la conclusion de l’EFSA1 parue le 12 novembre dernier. «Le rapport conclut qu’il est improbable que le glyphosate présente un danger cancérogène pour l’homme». Pourtant, en mars 2015, le glyphosate a été classé comme cancérogène probable (catégorie 2B) par le CIRC2, une agence de l’OMS. La Glyphosate Task Force, qui réunit les géants de l’agro-industrie comme Monsanto ou Syngenta, s’est félicitée de la conclusion de l’EFSA. Glyphosate, des conclusions divergentes sur ses effets
Une exposition quotidienne de la population
Pour rappel, le glyphosate est le composant majeur de l’herbicide le plus utilisé en Suisse et ailleurs, le “Roundup”, mais aussi d’autres marques d’herbicides. Utilisé principalement dans les cultures, les vergers, les écoles, les jardins ou les vignes, on le trouve également dans le fourrage de bétail, le soja et le maïs génétiquement modifiés, par exemple. Le glyphosate avait initialement été breveté comme agent chélateur (qui se lie aux métaux lourds et diminue l’absorption des nutriments par les plantes) et comme antibiotique. En savoir plus sur
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